TOURNAI - Quelque 200 voyageurs ont embarqué pour un pèlerinage aux sanctuaires. Un déplacement pas de tout repos, c’est le moins qu’on puisse écrire…
Mercredi en fin d’après-midi sur le quai numéro 1 de la gare de Tournai, près de deux cents pèlerins du Diocèse, parmi lesquels se trouvaient de nombreuses personnes malades encadrées par des bénévoles hospitaliers et brancardiers, s’apprêtaient à rallier les sanctuaires de Lourdes via un train spécial de nuit affrété par la SNCF.
Un voyage d’une telle envergure nécessite, vous vous en doutez, une longue préparation, qui ne s’improvise pas, notamment pour l’acheminement de l’imposante quantité de bagages et autres malles de soins.
« La logistique recouvre l’équivalent d’un camion et d’une grosse camionnette de matériel médical (pharmacie et oxygène), paramédical, de draps, couvertures… Sans compter qu’il faut penser à tout nettoyer pour le prochain pèlerinage en août », explique Jean-Louis Hiroux, responsable des pèlerinages diocésains de Tournai.
Sans savoir s’il va parvenir à remplir le train, le Diocèse de Tournai doit de plus réserver le périple pour Lourdes deux ans à l’avance ! Le programme provisoire de réservation des lieux de célébrations religieuses sur place est à retenir quant à lui neuf mois avant le voyage, en attendant confirmation des sanctuaires de Lourdes.
Présidé par Mgr Harpigny, ce déplacement constitue en fait le second grand départ collectif après le pèlerinage organisé au mois de mai. Pour un périple de plus de dix-huit heures, si tout se passe bien…
Dire que l’acheminement des pèlerins jusqu’à Lourdes s’apparente bien souvent à un chemin de croix va bien au-delà du jeu de mots. Car malgré la bonne humeur non dissimulée qui régnait sur les quais, les voyageurs ont une nouvelle fois dû prendre leur mal en patience. Initialement prévu à 17 h 20, le train de nuit, par ailleurs dans un état de vétusté criant et en absence de tout confort à l’intérieur, a finalement démarré avec une heure de retard.
Pire que des bestiaux !
Une situation malheureusement récurrente pour le Diocèse de Tournai, qui déplore un manque de considération total de la part de la Société Nationale des Chemins de fer Français.
« Preuve en est, au niveau des priorités de la SNCF, on passe en troisième position après le transport des marchandises. Les malades et accompagnateurs sont donc moins bien considérés que des bestiaux, confie Jean-Louis Hiroux, avant de fournir d’autres illustrations,Les horaires de retour (mardi prochain), je ne les ai reçus que la veille du départ alors que normalement ils doivent me parvenir à J-30. Pour ce qui est du TGV, qui est parti ce jeudi de Tourcoing, c’est l’incertitude pour le créneau horaire du rapatriement en Belgique ».
Et ne parlons pas de l’état vieillot du train utilisé (NDLR on n’est pas loin du niveau zéro en matière de confort) et de l’aspect rudimentaire du matériel mis à disposition.
« Quand le convoi s’arrête, nous n’avons plus d’alimentation pour les appareils médicaux, qui ne sont donc plus climatisés. Ce qui engendre des désagréments pour nos malades mais avec nos petits moyens, nous essayons de parer à ce type de problèmes, à l’instar du manque d’une voiture ambulance accrochée au convoi », ajoute Jean-Louis Hiroux.
Les accords de Lourdes signés en 2000 notamment par les associations nationales diocésaines de pèlerinage et la SNCF devaient pourtant prévoir le financement d’une voiture ambulance supplémentaire mais les pèlerins n’en ont jamais vu la couleur.¦
Article dan l'Avenir.net
Un voyage d’une telle envergure nécessite, vous vous en doutez, une longue préparation, qui ne s’improvise pas, notamment pour l’acheminement de l’imposante quantité de bagages et autres malles de soins.
« La logistique recouvre l’équivalent d’un camion et d’une grosse camionnette de matériel médical (pharmacie et oxygène), paramédical, de draps, couvertures… Sans compter qu’il faut penser à tout nettoyer pour le prochain pèlerinage en août », explique Jean-Louis Hiroux, responsable des pèlerinages diocésains de Tournai.
Sans savoir s’il va parvenir à remplir le train, le Diocèse de Tournai doit de plus réserver le périple pour Lourdes deux ans à l’avance ! Le programme provisoire de réservation des lieux de célébrations religieuses sur place est à retenir quant à lui neuf mois avant le voyage, en attendant confirmation des sanctuaires de Lourdes.
Présidé par Mgr Harpigny, ce déplacement constitue en fait le second grand départ collectif après le pèlerinage organisé au mois de mai. Pour un périple de plus de dix-huit heures, si tout se passe bien…
Dire que l’acheminement des pèlerins jusqu’à Lourdes s’apparente bien souvent à un chemin de croix va bien au-delà du jeu de mots. Car malgré la bonne humeur non dissimulée qui régnait sur les quais, les voyageurs ont une nouvelle fois dû prendre leur mal en patience. Initialement prévu à 17 h 20, le train de nuit, par ailleurs dans un état de vétusté criant et en absence de tout confort à l’intérieur, a finalement démarré avec une heure de retard.
Pire que des bestiaux !
Une situation malheureusement récurrente pour le Diocèse de Tournai, qui déplore un manque de considération total de la part de la Société Nationale des Chemins de fer Français.
« Preuve en est, au niveau des priorités de la SNCF, on passe en troisième position après le transport des marchandises. Les malades et accompagnateurs sont donc moins bien considérés que des bestiaux, confie Jean-Louis Hiroux, avant de fournir d’autres illustrations,Les horaires de retour (mardi prochain), je ne les ai reçus que la veille du départ alors que normalement ils doivent me parvenir à J-30. Pour ce qui est du TGV, qui est parti ce jeudi de Tourcoing, c’est l’incertitude pour le créneau horaire du rapatriement en Belgique ».
Et ne parlons pas de l’état vieillot du train utilisé (NDLR on n’est pas loin du niveau zéro en matière de confort) et de l’aspect rudimentaire du matériel mis à disposition.
« Quand le convoi s’arrête, nous n’avons plus d’alimentation pour les appareils médicaux, qui ne sont donc plus climatisés. Ce qui engendre des désagréments pour nos malades mais avec nos petits moyens, nous essayons de parer à ce type de problèmes, à l’instar du manque d’une voiture ambulance accrochée au convoi », ajoute Jean-Louis Hiroux.
Les accords de Lourdes signés en 2000 notamment par les associations nationales diocésaines de pèlerinage et la SNCF devaient pourtant prévoir le financement d’une voiture ambulance supplémentaire mais les pèlerins n’en ont jamais vu la couleur.¦
Article dan l'Avenir.net
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